Les taxis doivent être considérés comme une profession prioritaire.

Ecrit par Dominique Pariat 4 novembre 2022

Les taxis doivent faire face à une pénurie dans certaines stations-service en raison d’une pénurie de carburant.
C’est pourquoi la Fédération nationale des taxis demande au gouvernement d’accorder la priorité et l’accès au maintien de la licence à cette profession.
Pour l’instant, le gouvernement n’a pas donné suite.

La vie des taxis dans la campagne française est perturbée lorsqu’une pénurie d’essence provoque des files d’attente excessives dans les quelques stations-service encore ouvertes. Certaines images montrent la tentative désespérée de trouver du carburant pour les déplacements personnels.
« Pour aller à la station-service, on attend 1 à 2 heures », a déclaré à TF1info le conseiller technique au sein de la Fédération nationale des taxis, Gilles Alonso, qualifiant ce phénomène de panique qui se produit chez tout le monde.

Certains se demandent alors, comment trouver des taxis disponibles ?

Le syndicat des employés des stations-service de Bretagne a écrit une lettre au ministre de l’Intérieur pour avoir un accès prioritaire aux stations-service de la région Hauts-de-France. Cette mesure a été mise en place pour les ambulances, les pompiers et les professionnels de santé qui soignent les patients dans la région. Avant la crise, 30 % des stations-service étaient fermées en Bretagne et 10 % dans le reste du pays, une situation qui affectait 40 000 travailleurs des stations-service.
Les taxis en situation d’urgence sont toujours autorisés, mais ils ne peuvent pas être rémunérés directement et doivent plutôt participer à des taxis avec un titre médical. L’éligibilité des taxis de la flotte partagée exige que leur conducteur soit assuré par la coopérative. Les images de la flotte partagée ont révélé des problèmes lorsque les véhicules captaient les zones à faible VSL de Paris. Selon Gilles Alonso, la FNT n’a pas imposé à ses taxis de traiter les taxis de cette coopérative comme des individus. Cette priorité devrait probablement être générale car, selon lui, c’est essentiellement « la distribution de carburant sur l’ensemble du territoire qui se dégrade ».