Netflix : L’histoire vraie du film déconseillé aux moins de 18 ans fait un carton sur la plateforme.

Ecrit par Elodie Martin 25 novembre 2022

Un film destiné au plus de 18 ans sur Netflix obtient actuellement le plus de ventes. Ce film est adapté d’une histoire vraie qui a réussi à inspirer l’horreur.

C’est l’un des succès surprenants de Netflix, « American Girl », en octobre. Il répond aux intérêts des abonnés autant qu’il les charme. Dans ce long métrage mettant en vedette la célèbre actrice américaine Mila Kunis, Balki joue la figure parentale d’Ani (et du film) (vous le reconnaîtrez peut-être grâce à son travail dans « That 70’s show ») : un homme dans la cinquantaine qui prévoit de se marier avec une fille qu’il a fréquentée quelques mois auparavant. Ani a vécu une vie d’opulence : une voiture neuve, une langue bien pendue, un poste appréciable à la rédaction d’un célèbre magazine, une garde-robe à tomber et un feu tout ce qu’elle a toujours voulu, au moins. Cependant, lorsqu’il s’attaque à une documentaliste qui insiste pour utiliser une interview d’Ani dans le cadre de son projet, Ani doit faire face à une sombre vérité qui menace tout ce qu’elle a accompli.

Netflix a prévenu ses utilisateurs que le film n’est pas recommandé aux moins de 18 ans. En effet, dans le film « American Girl » le personnage joué par Mila Kunis est victime d’un viol collectif durant son adolescence. Une scène qui s’est malheureusement déroulée il y a quelques années. En effet,  ; « American Girl » est l’adaptation d’un roman qui a été publié en 2015 par Jessica Knoll, une jeune auteure encore inconnue mais avec une carrière en vue. Cependant, très vite face au succès de son livre (« American Girl », il a été vendu dans plus de 30 pays, Reese Witherspoon a voulu acheter les droits de l’histoire pour l’adapter au cinéma), Jessica Knoll a révélé qu’Ani Fanelli, c’est elle.

Un témoignage émouvant

Dans une lettre publiée sur le site Lenny Letter, Jessica Knoll raconte avoir été violée lors d’une fête alors qu’elle était adolescente. « Je suis tombée amoureuse d’un garçon. J’ai bu jusqu’à l’inconscience, j’ai séduit le garçon en question et je me suis endormie. Je me suis réveillée sur le sol d’une chambre. Un garçon se tenait entre mes petites cuisses. Je me souviens d’un autre garçon qui essayait de m’aider à marcher quand mes jambes paralysées ne voulaient pas me porter. Il m’a traîné dans un coin et m’a attaché. Il a commis une sodomie sur moi. Les amies ont fait ce qu’elles ont pu, mais aucune d’entre elles n’a respecté le privilège et elles ont été promptes à me rappeler que dans la vie, Bigfoot n’est pas si. Boo, que dis-tu de ça comme indice. « Bien qu’il y ait eu d’autres garçons, des hétéros et des gays audacieux, aucun d’entre eux n’a compris tout ce que j’avais à dire.

Dans cette lettre, Jessica Knoll explique qu’elle a perdu connaissance de temps en temps au cours de cette épidémie, et qu’il lui arrive de se réveiller en pensant qu’un garçon en amplifie un autre lorsque l’un d’eux a fait une action inappropriée. Elle affirme qu’à chaque fois qu’elle se réveille, elle en informe socialement l’un des garçons, même si le lendemain, elle a peur, elle fait fi de ses peurs et dit : « Je m’excuse auprès de l’un des garçons. » Elle affirme ensuite que c’était vrai le jour où elle a signé cette lettre dégoûtante et mensongère. Pour ces adolescents, c’est la fin de l’histoire. Pour une victime involontaire, c’est son nouveau cauchemar.

La star du film Netflix, l’auteur, a déclaré que les gens autour d’elle étaient mal à l’aise à l’idée de filmer la scène de viol. Elle a souhaité ne pas être productrice du film, et que celui-ci soit inspiré de sa propre expérience de viol. Elle a senti que les gens autour d’elle étaient nerveux à l’idée de la faire participer au tournage.