La mémoire du poisson rouge : une légende ?

Ecrit par Audrey Meliot 15 novembre 2022

On pense souvent que les poissons rouges sont inintelligents parce qu’ils vivent dans un petit bocal, et qu’ils sont généralement connus pour leur mémoire éphémère. Mais la réalité est en fait tout autre ?

Pour le commun des mortels, si le fait d’avoir la mémoire d’un poisson rouge crée quelques mythes et idées préconçues, cela a été au moins partiellement contré par des recherches montrant qu’un poisson rouge a en réalité une mémoire à long terme correspondante. Au cours des dix dernières années, les scientifiques ont en effet révélé que ces poissons peuvent vivre jusqu’à 50 ans, soit la moitié de l’espérance de vie humaine. Cette découverte n’est pas surprenante, étant donné qu’ils font caca et pètent en permanence, révélant ainsi leurs fonctions biologiques avancées uniques.

Les poissons rouges de nos aquariums.

La forme domestique de Carassius auratus, communément appelée poisson rouge, n’est généralement pas recherchée par les aquariophiles parce qu’elle est commune ; elle est souvent considérée comme un animal de compagnie nécessitant peu de soins, d’équipement ou d’attention puisqu’elle vivra, heureuse, dans un petit réservoir, souvent de la taille d’une cigarette, dans des conditions banales. C’est peut-être pour se déculpabiliser de le garder comme un petit poisson dans un petit bocal que, dit-on souvent, ils sont faussement réticents à donner un avis négatif sur des petites choses dont ils ne se souviennent même pas.

Certaines idées reçues ont été reçues.

Les poissons rouges sont plus que de simples tickets repas. Ils peuvent mesurer jusqu’à 45 centimètres de long et profiter de leur propre communauté de retraités, transformant les personnes très âgées et dégoûtées en poissons gardiens. Ils vivent parfois avec d’autres poissons et des éléments ont montré qu’ils peuvent avoir une mémoire à long terme, se rappelant comment attraper une proie similaire après avoir été libérés. Il s’agit d’un nouveau territoire pour les poissons, car nous pensons que la mémoire à long terme est davantage associée aux humains et que, par conséquent, les poissons ont besoin de l’aide des humains plutôt que d’apprendre des interactions avec eux-mêmes.