Des nanoparticules de plastiques dans notre organisme ? Une problématique environnementale dans les Alpes suisses

Ecrit par Dominique Pariat 15 février 2022

Les microparticules de plastiques : un fléau écologique.

 

Depuis quelques années au travers du monde, des microparticules de plastiques se désagrègent dans notre environnement pour atteindre notre organisme. Il ne s’agit pas de fantasme scientifique, mais bel et bien de réalités sociales. La propagation de ces particules dans l’atmosphère est transportée dans l’air et se dépose sur les voies respiratoires lors de leurs inhalations !

Des chercheurs ont examiné la quantité de plastique présente dans votre quotidien et ainsi détecter les potentiels dangers sur la santé et sur la planète. Ces résidus proviennent de souches de plastiques se désagrégeant dans l’air et dans l’atmosphère.

                                                         

La pollution atmosphérique : un danger grandissant.

En effet, la quantité de plastique présente dans notre environnement inquiète et suscitent les esprits. Des chercheurs de l’Université d’Utrecht située au cœur des Pays-Bas mènent des recherches sur le climat et les conditions géodynamiques et météorologiques de notre atmosphère.

Les scientifiques examinent la première couche de neige : un constat sans appel.

Afin de mener une étude liée à la quantité de plastiques dans notre environnement, une expérience a été menée. La zone étudiée se trouve au cœur des Alpes autrichiennes, les scientifiques et les chercheurs réalisent un constat sans appel à l’aide d’un spectromètre. À la suite de cet essai scientifique, les chercheurs ont obtenu des résultats effarants, 43 trillions de tonnes de particules de plastiques ont été détectées sur les flancs des montagnes suisses.

 

Le saviez-vous ?

Un spectromètre est un outil de mesure permettant de décomposer un faisceau lumineux ou encore un mélange de molécules contenues au travers de la neige. Le premier spectromètre est créé pendant la Seconde Guerre Mondial par le groupe de téléphonie Bell.

 

Des nanoparticules de plastiques traversent la barrière de notre circulation sanguine.

À ce jour, les scientifiques comptent environ plus de 8 millions de tonnes de déjections et de microparticules de plastique dans le monde. Ces microparticules se déplacent à l’aide du vent, au gré des terres et des océans. Ces légères particules pénètrent notre organisme pour atteindre d’une part nos voies respiratoires et d’autre part notre système sanguin. Les microparticules sont incolores et inodores : elles sont semblables au gaz. De ce fait, elles peuvent endommager notre organisme et notre système immunitaire rapidement.